Cette année, pour son 16e festival, la compagnie Flamenco vivo revient à des amours passées en nous racontant une histoire. Celle d’un bandit doublée de celle d’une histoire d’amour.
Un narrateur, trois danseurs, et des musiciens accompagnent Luis de la Carrascas.
Entre soli de danse et soli vocaux, nous est narré l’histoire d’un bandolero. C’est un bandit de grand chemin, une sorte de Robin des bois andalou, de libertaire avant l’heure. Il dépossède les riches de leur trop plein et aident les pauvres dans leur trop peu. Adulé par ces derniers, ces bandoleros deviennent légende du peuple, aujourd’hui véritables patrimoines culturels.
Mais cette histoire est surtout le prétexte à des prestations endiablées, danses, chants, musique. Comme je les ai vu au tout début du festival, je ne sais pas ce qu'il leur est advenu. Toujours est-il qu'ils n'étaient pas au top de leur énergie.Cela n'a pu que se mettre en place au fur et à mesure du festival.
A signaler la présence de Jean-Luc Paliès, directeur de l’espace culturel « La Parenthèse » à Avignon, en tant que narrateur.
Beaucoup de gens n'y sont pas allés car ils pensaient qu'il s'agissait du même spectacle que l'année dernière à cause de l'affiche qui reprend le graphisme de celle du dernier spectacle. Grosse erreur de la part de la compagnie.
Au Théâtre de L’Oulle
Du 6 au 29 juillet à 20h50
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